(Tableau de Jules Lenepveu)
Etant donc tous contre l'anglais hégémonique, nous devons réfléchir à la façon de lui résister pour qu'il cesse de nous importuner (ou de nous pourrir la vie, selon son degré d'intrusion dans notre existence). Bien sûr, chaque contexte est différent et appelle une réflexion particulière. Cependant, on peut comparer les mérites généraux des divers substituts à l'anglais, qui ne sont pas si nombreux.
D'abord les autres langues nationales. Mais parmi elles seul le français est implanté sur les cinq continents (avantage sur l'espagnol euro-américain, le russe eurasiatique ou l'arabe afro-asiatique), mais moins parlé que l'anglais. D'autre part, en toute objectivité, le français est plus facile à prononcer et mieux audible que l'anglais, mais plus ardu à écrire (trop de lettres muettes et d'homonymes) et régi par une grammaire complexe, qui freine l'expression. Il n'a donc pas de légitimité pour remplacer l'anglais, pas plus que le difficile latin ancien ou tout autre idiome antique.
Restent les langues construites, dont la seule dotée d'un vrai mouvement mondial est l'espéranto (plus de deux millions de locuteurs). Toutefois, son étude prend au moins 150 heures (la durée exacte varie selon la langue maternelle et les capacités de l'apprenant). De ce fait, seule une infime minorité choisit d'étudier spontanément l'espéranto, qui ne pourra ainsi se généraliser que grâce au soutien simultané de plusieurs Etats... mais ça n'a encore jamais eu lieu.
Entre toutes ces solutions imparfaites, le latin moderne, langue naturelle simplifiée, occupe une place intermédiaire et peut-être celle du gagnant, vu qu'il cumule les avantages : durée d'étude quasi-nulle (environ 50 mots rebelles à mémoriser sur 5000) pour plus de 900 millions de locuteurs (toute la famille linguistique latine) et accès facile aux non-latins grâce à une syntaxe minimale, une orthographe phonétique et des racines gréco-latines souvent adoptées par toutes les langues du monde. Certo, ello non se considera "universal", ma que? lingua se comprende lo plus e lo melior in le mundo occidental, specialment in le Union Europee ? E si nostre latino moderne serea le salvator del humanitat contra le hegemonia del anglese ?
Quiconque se préoccupe d'optimiser la communication internationale et de préserver les langues et cultures du monde est forcément contre l'hégémonie actuelle de l'anglais, puisque 1°) l'anglais n'est pas particulièrement facile à apprendre, parler et comprendre (surtout à l'oral), 2°) partout où l'anglais s'installe, il fait régresser les autres langues, voire les conduit à disparaître...
Etant donc tous contre l'anglais hégémonique, nous devons réfléchir à la façon de lui résister pour qu'il cesse de nous importuner (ou de nous pourrir la vie, selon son degré d'intrusion dans notre existence). Bien sûr, chaque contexte est différent et appelle une réflexion particulière. Cependant, on peut comparer les mérites généraux des divers substituts à l'anglais, qui ne sont pas si nombreux.
D'abord les autres langues nationales. Mais parmi elles seul le français est implanté sur les cinq continents (avantage sur l'espagnol euro-américain, le russe eurasiatique ou l'arabe afro-asiatique), mais moins parlé que l'anglais. D'autre part, en toute objectivité, le français est plus facile à prononcer et mieux audible que l'anglais, mais plus ardu à écrire (trop de lettres muettes et d'homonymes) et régi par une grammaire complexe, qui freine l'expression. Il n'a donc pas de légitimité pour remplacer l'anglais, pas plus que le difficile latin ancien ou tout autre idiome antique.
Restent les langues construites, dont la seule dotée d'un vrai mouvement mondial est l'espéranto (plus de deux millions de locuteurs). Toutefois, son étude prend au moins 150 heures (la durée exacte varie selon la langue maternelle et les capacités de l'apprenant). De ce fait, seule une infime minorité choisit d'étudier spontanément l'espéranto, qui ne pourra ainsi se généraliser que grâce au soutien simultané de plusieurs Etats... mais ça n'a encore jamais eu lieu.
Entre toutes ces solutions imparfaites, le latin moderne, langue naturelle simplifiée, occupe une place intermédiaire et peut-être celle du gagnant, vu qu'il cumule les avantages : durée d'étude quasi-nulle (environ 50 mots rebelles à mémoriser sur 5000) pour plus de 900 millions de locuteurs (toute la famille linguistique latine) et accès facile aux non-latins grâce à une syntaxe minimale, une orthographe phonétique et des racines gréco-latines souvent adoptées par toutes les langues du monde. Certo, ello non se considera "universal", ma que? lingua se comprende lo plus e lo melior in le mundo occidental, specialment in le Union Europee ? E si nostre latino moderne serea le salvator del humanitat contra le hegemonia del anglese ?
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Gratias pro vostre comentario (in qualcunque lingua de nostre familia).